Violences sexuelles, traumatisme et place de la victime.
L'affaire PELICOT restera marqué dans l'histoire et permettra de faire réagir la société sur la place des victimes dans le système judiciaire français et la position de déni des faits et de l'intention criminelle de nombre de personnes mises en cause.
Pour les victimes de violences sexuelles, toutes les années de procédures sont une nouvelle souffrance qui amplifie le traumatisme du crime subi.
Comme le disait Robert Badinter, ancien avocat et garde des sceaux : "La victime doit être traitée en justice avec l'humanité que sa souffrance appelle".
Avec ce procès, une évolution est en marche pour laisser place à la victime et en terminer avec la banalisation du viol.
Notre société et notre justice doit changer de comportement pour ne pas laisser impunis ces crimes sexuels qui, rappelons-le, touchent toutes les catégories sociales et, dans la plupart des cas, sont commis au sein même de la famille.
Commentaires
Soyez le premier à commenter cette publication